vendredi 28 janvier 2011

Méditation du jour

Lisez ça d'abord et après on en discute.

"Dans la fable "Le renard et les poules d'Inde", Jean de la Fontaine raconte l'histoire suivante traduite ici en prose et en français moderne.
"Un renard poursuit des dindons. Ceux-ci se réfugient en haut d'un arbre. Ils focalisent leur attention sur le renard qui lui fait mille facéties. Il sont littéralement sous le charme de leur prédateur. Au bout d'un certain temps, épuisés de fixer le danger que représente le renard, un dindon tombe. Puis c'est le tour d'un deuxième "puis prés de la moitié succombe. Le compagnon les porte dans son garde-manger".
Et la Fontaine termine sa fable par ce fameux vers "Le trop d'attention qu'on a pour le danger fait souvent qu'on y tombe."
Les cyclistes, les motocyclistes, les jockeys, les sauteurs en hauteur, les pilotes automobiles... connaissent bien ce phénomène. Si ils focalisent leur attention sur le risque, le nid de poule, le caillou, la barre de saut, l'accident..., ils ont de grandes "chances" d'être irrésistiblement attirés par le danger, tels les insectes par une ampoule électrique.
Depuis "La Fontaine" ce phénomène a été étudié sous tous les angles, la sciences moderne a validé l'observation des anciens. On sait aujourd'hui combien il est déterminant de savoir ce focaliser vers ce que l'on veut et non vers ce que l'on ne veut pas, car la mécanisation d'attraction fonctionne parfaitement dans les 2 sens." (extrait de "Master manager - le guide du manager performant" de Claude Desbordes)

Alors je trouve juste ça trop vrai et en plus j'en ai fait les frais plusieurs fois dans ma vie. Hier j'ai donné à Harold comme exemple le point de côté. Quand je cours. Si je me focalise sur la peur d'en avoir un, vous pouvez être sûr que j'en ai un même en respirant du mieux possible!

Mais du plus loin que je me souvienne, ma première expérience de ce genre qui m'a fortement marquée était dans mon enfance lors d'un week-end en Camargues avec mes parents.
Nous faisions du vélo sur la plage. Mon frère comme un kamikaze loin devant, moi le suivant tranquillement (oui, ça va... on n'oublie pas que j'ai peur de la vitesse...) et mes parents quelques mètres derrière moi. Tout d'un coup, j'ai l'impression de voir au loin un homme bedonnant, d'un certain âge (quinquagénaire quoi! ben oui, pour moi à cet âge là ça me paraissait être un vieillard!) marcher vers moi tout nu. (C'est là le truc!). Je continue de pédaler un peu choquée, lui se promenait toujours et plus je m'approchais plus je comprenais pourquoi j'avais 10/10 aux examens oculaires chez l'ophtalmo! Et là, il s'avérait que ce cher monsieur naturiste était barbu (détail pas très important) et roux!! Et que je ne voulais pas du tout voir ce que j'allais pourtant bien voir!! Je me suis ramassée comme une m...de à 1 mètre de lui donc il m'a croisée moi étalée par terre comme une crêpe et lui passant tranquillou bilou à 50 cm de moi, mes yeux presque à hauteur de sa roux-titude centrale! Mes parents étaient mort de rire plus loin et moi véxée de ma chute qui avait entrainér cette vision de l'horreur!!!
Et voilà le travail, au lieu de tracer mon chemin en pédalant tranquillement mais surement, je me suis trop focalisée sur cet "espèce" de chose rousse dévoilée au grand air par un vieil inconnu!
J'aurais bien d'autres expériences (et dans d'autres domaine que le sport) qui confirment le sens de cette fable mais ça suffit pour aujourd'hui!!

D'ailleurs, pourquoi Harold alors que je lisais tranquillement mon livre hier soir m'a-t'il interrompue pour me lire un extrait de son livre de chevet actuel?
Un message à me faire passer?
En attendant, c'est tout à fait moi, j'ai adoré!! Et c'est à méditer...


bisous bisous
♥♥♥

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